Été 1998 : la France vit au rythme de la Coupe du Monde. Les passes de Zidane, Thuram et Trézéguet tiennent en haleine les supporters, certes, mais aussi les femmes, les enfants, les grands quotidiens et les journaux télévisés, les hommes politiques et les intellectuels. Curieux pour un sport mal perçu jusqu'alors, porteur d'une image populeuse voire violente ou nationaliste.

Aujourd'hui, il n'y a plus de complexes à afficher son amour pour le football. Depuis les vingt dernières années, son organisation économique et sa réception médiatique ont connu des transformations profondes. Ses acteurs ne sont pas en reste, eux qui ont gagné leurs galons de noblesse.

En explorant les facteurs qui conduisent à ce constat, les auteurs invitent à une approche sociologique de ce goût nouveau pour le football.