L'écologisme des pauvres.
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L'écologisme des pauvres.

Une étude des conflits environnementaux dans le monde

Description

En coédition avec l’Institut Veblen

L’écologie, un luxe réservé aux pays riches ? Rien de plus faux, explique Joan Martínez Alier, qui prouve à travers ce livre que justice sociale et préservation de l’environnement, loin de se concurrencer, vont de pair.

À rebours de la croyance selon laquelle il faudrait avoir atteint un certain niveau de confort pour se « permettre » d’être écologiste, l’auteur montre qu’il s’agit souvent d’une question de vie ou de mort pour les plus démunis. Ainsi, tout comme il existe un écologisme de l’abondance (le tri sélectif ne peut s’inventer que dans des endroits où les poubelles débordent !), il existe partout dans le monde un écologisme des pauvres. Car non seulement les pauvres dépendent étroitement de leur environnement pour survivre, mais c’est aussi vers eux que sont transférées les activités les plus polluantes.

Dans ce livre devenu un classique de l’écologie politique, Joan Martínez Alier s’interroge sur les calculs possibles pour déterminer un prix « écologiquement correct » intégrant les dégâts environnementaux et sociaux. Mais, bien au-delà, il insiste sur l’incommensurabilité des valeurs : quel prix donner à une vie humaine ? Quel prix pour une terre « sacrée » détruite par une mine de cuivre, ou pour une communauté entière exposée à des déchets toxiques ?

Aujourd’hui, petit à petit, la notion de justice environnementale fait son chemin. L’idée de dette écologique également : ceux qui utilisent le moins de ressources ne seraient-ils pas les créanciers de ceux qui les gaspillent ? Autrement dit, les riches n’auraient-ils pas une dette écologique envers les pauvres ?

La presse en parle

Alternatives économiques

... le premier ouvrage à avoir montré comment les populations pauvres sont aussi des "défenseurs de la conservation des ressources".

Alternatives Économiques

... le grand livre de Joan Martinez Alier, l’un des fondateurs de l’économie écologiste, enfin traduit en français.

Mediapart

L’intérêt du livre de Joan Martinez-Alier est de montrer à quel point les façons d’appréhender les questions écologiques sont diverses dans le monde.

Le Monde

Faut-il avoir atteint un certain niveau de confort pour être écologiste ? Non, répond Joan Martínez Alier [...], au contraire même, car il s’agit souvent d’une question de vie ou de mort pour les plus démunis.

DD Magazine

Joan Martinez Alier poursuit sa critique de l'économie qu'il juge incapable de rendre compte des enjeux environnementaux. L’Écologisme des pauvres rend hommage aux mouvements sociaux contre la pollution et l’exploitation outrancière de la nature dans les pays pauvres.

Lire l'interview de Joan Martinez Alier pour Mediapart...

Mediapart

Interview de Joan Martinez Alier pour le JDD :

Lire l'interview...

JDD

Un ouvrage très sérieux et documenté qui fait voler en éclats les idées reçues savamment distillées dans l'opinion publique par les tenants du business as usual.

Libération

[...] « L’Écologisme des pauvres, paru en 2011, constitue sans doute l’étude la plus aboutie de ce qu’il nomme lui-même les « conflits écologico-distributifs », c’est-à-dire des conflits sociaux qui portent sur la répartition des ressources et des nuisances naturelles.

Son argument majeur tient dans l’idée que le coût de l’extraction, du transport et de la consommation des ressources naturelles, qui s’intensifient à la surface de la planète et dont résultent quantité de pollutions et déchets, est d’abord supporté par les plus pauvres et les plus vulnérables. De cet état de fait, abondamment illustré dans l’ouvrage, résulte une vérité contre-intuitive : l’écologie n’est pas un luxe mais une nécessité, elle n’est pas l’apanage d’une classe aisée qui aurait sublimé le besoin matériel mais la condition de survie des défavorisés de tous les continents. Les pauvres sont soucieux de leur environnement parce qu’ils sont les premières victimes de sa dégradation. »

Laurent X

Esprit
Le Canard enchaîné

L'écologie ? Un hobby pour riches, voyons... Dans les pays pauvres,on s'en fiche. Les pauvres, eux, veulent du travail, de la croissance, des industries, des bagnoles, de la pollution ! Ils ne s'amuseront à jouer les écolos qu'une fois rattrapé notre niveau de vie... Discours connu, mais faux. Comme le montre l'économiste espagnol Joan Martinez Alier, il existe bel et bien un « écologisme des pauvres », dont il démontre l'existence en trois temps.

[...]Il se désole de la « cécité écologique des consommateurs des pays importateurs du Nord ».

Lesquels sentent bien qu'il n'est pas très normal de payer le kilo de crevettes roses importées des tropiques moins cher que celui des crevettes grises pêchées dans nos mers (17 euros contre 21). Mais préfèrent ne pas savoir ce que ça cache...

Jean-Luc Porquet

Le Canard Enchaîné

[...] Il met à jour que ce sont surtout les pauvres qui luttent sans relâche en différentes parties du monde pour survivre aux effets de la pollution et du pillage des matières premières sur leurs terres. Et parmi les pauvres, même si elles restent souvent invisibles, les femmes se révèlent très actives dans ces conflits écologiques, car ce sont elles qui veillent à la santé et à l'approvisionnement de la famille. Enfin, il estime qu'il est temps de faire reconnaître que ceux qui utilisent le moins de ressources se trouvent être les créanciers de ceux qui les gaspillent sans en payer la note à son prix.

Silence

[...] Justice sociale et préservation de l’environnement, loin de se concurrencer, vont de pair. L’auteur étudie aussi les relations entre formes de la propriété et gestion des ressources, en évoquant la notion de biens communs.

Politis

[...] il est le premier à avoir montré comment les populations pauvres sont aussi des "défenseurs de la conservation des ressources et de la propreté de l'environnement".

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Alternatives Internationales

Présentation du livre dans l'émission C'est pas du vent.

Écouter

RFI

L’auteur bâtit sa démonstration à partir de l’idée d’une écologie populaire, prenant sa source dans les conflits relatifs à la répartition des « biens » (comme le pétrole) et des « maux » environnementaux (comme la pollution). Davantage issue des pays du Sud, elle est présentée comme le troisième courant de l’écologie, avec ses caractéristiques propres, distinctes du courant du « culte de la nature sauvage » et de « l’éco-efficacité », prévalant en Amérique du Nord et en Europe.

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Revue Projet