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Produire plus, polluer moins : l'impossible découplage ?

Description

En coédition avec l'Institut Veblen

Produire plus en dégradant moins l’environnement : telle est la perspective incarnée par le concept de découplage. En des temps où la crise écologique s’aggrave et où la croissance économique fait défaut, il accompagne l’espoir d’une « croissance verte » qui associerait retour au plein emploi, progression du pouvoir d’achat et réponse aux défis environnementaux.

Tout le problème est que ce miracle, nous expliquent les auteurs, ne s’est encore produit nulle part à ce jour. En outre, à étudier les ressorts de la croissance passée, on constate qu’elle a été étroitement dépendante d’une énergie abondante et bon marché.

Si nous voulons éviter une décroissance brutale, imposée par les pénuries de ressources ou la dégradation des écosystèmes, provoquant chômage de masse, aggravation des inégalités, menaces pour la paix et la démocratie, il faut sans attendre mettre en oeuvre un nouveau modèle d’économie et de société, économe en énergie et en matières.

La presse en parle

BFM TV

Dans l'émission « Le Duel des critiques », le débat porte sur le découplage :

BFM

Derrière la jargonneuse notion de « découplage » se cache en effet l’interrogation centrale des rares économistes à avoir pris toute la mesure de la crise écologique : peut-on faire croître notre richesse collective – aujourd’hui mesurée pas le produit intérieur brut (Pib) – tout en diminuant la quantité de matières premières englouties, et celle des émissions de gaz à effet de serre ? À l’instar de Tim Jackson dans son Prospérité sans croissance, les auteurs répondent globalement par la négative.

Jean Merckaert

Revue Projet

Les grands livres ne se mesurent pas à leur épaisseur. Ce petit ouvrage nous instruit de façon très pédagogique.

Jacques Grall

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Revue Partage

« A ce jour, le découplage entre croissance et énergie s’est révélé impossible », confirme Philippe Frémeaux, président de l’Institut Veblen, qui réunit économistes et sociologues de la décroissance.

Gaël Giraud suggère qu’« une large partie des progrès réalisés par les pays riches provient simplement du transfert de leurs usines vers le Sud », expliquant ainsi « l’absence de progrès significatifs à l’échelle mondiale ».

Valérie Second

Le Monde