

En partenariat avec l'Institut Veblen
Une société juste se mesure aussi à sa façon de répartir les tâches pénibles et de traiter celles et ceux qui les effectuent. Qui sort ma poubelle ? Qui nettoie derrière moi ? Qui range mon espace de travail ou passe le balai dans l’école de mes enfants ? Le monde du travail consacre 8 % du temps rémunéré au nettoyage et à l’entretien d’espaces publics et privés. Cet ouvrage met en lumière les personnes – en très grande majorité des femmes – qui s’en chargent, et qui restent le plus souvent invisibles pour les autres, au travail comme dans le débat public.
Précarité, cumul de pénibilités, déqualification sont le lot de ces emplois – des caractéristiques aggravées par le développement, ces dernières années, du recours à la sous-traitance. Face à cette situation, les auteurs montrent que des solutions existent : réinternalisation des tâches de nettoyage, intégration au collectif de travail, décloisonnement des activités, revalorisation des salaires, remise en cause du temps partiel subi, développement de la formation et de la mobilité professionnelle… Plus fondamentalement encore, l’idéal de justice nous invite à repenser la division du travail et à mieux partager les « sales » boulots.
Julie Valentin et François-Xavier Devetter s'expriment sur France Inter à propos des salariés de deuxième ligne, les travailleurs du ménage, auxquels ils consacrent leur dernier ouvrage.
François-Xavier Devetter et Julie Valentin signent une tribune dans Le Monde à propos de la prime pour les bas salaires. Revalorisation de ces métiers, pistes d'amélioration de l'emploi...on y retrouve de nombreux enjeux qui sont au centre de leur dernier ouvrage Deux millions de travailleurs et des poussières. L'avenir des emplois du nettoyage dans une société juste.
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Retrouvez les analyses de Julie Valentin et François-Xavier Devetter dans Ouest-France à propos de la prime promise aux bas salaires. Comme dans leur ouvrage Deux millions de travailleurs et des poussières, ils s'interrogent sur la revalorisation réelle de ces métiers :
« Il faut repenser le décompte du temps de travail. Il n'y a pas de prise en compte du passage d'une mission à une autre, du temps de récupération, du temps de concertation pour les aides à domicile. Il faut aller vers une reconfiguration plus large de ces professions pour les déspécialiser. »
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François-Xavier Devetter était l'invité de Tiphaine Rocquigny, productrice de l'émission « Entendez-vous l'éco ? » sur France Culture, dans laquelle l'économiste est intervenu sur la question du manque de reconnaissance politique envers les aides à domicile.
Cette prime, défiscalisée et exonérée de cotisations sociales jusqu’à 1.000 euros (voire 2.000 euros dans certains cas), peut être versée à tous les bas salaires. Mais deux économistes s'interrogent sur les futurs bénéficiaires.
« L’auteur et l’autrice proposent une évaluation critique réussie des politiques de gestion de la main-d’œuvre. Si l’enquête ne porte que sur l’activité de nettoyage, elle permet d’étendre la réflexion à tous les secteurs pratiquant l’externalisation d’une partie du personnel. »
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« Dans le cadre d’un projet de médiation scientifique du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po, diffusé en collaboration avec « Le Monde », les économistes François-Xavier Devetter et Julie Valentin soulignent le morcellement et le manque de reconnaissance du secteur de la propreté. »
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